Neutralité agissante d'Oman : garder la distance, rester dans le jeu et attirer l'investissement - Antagonisme sur les loups entre Slovaquie et République tchèque : révélateur de plus - Cacao ghanéen au plus bas depuis 2016 : électrochoc prescrit par la Banque mondiale...
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MOUVEMENTS DE FOND
Neutralité agissante d'Oman : garder la distance, rester dans le jeu et attirer l'investissement
REPÈRES STRATÉGIQUES
- Antagonisme sur les loups entre Slovaquie et République tchèque
- Train du charbon de la Mongolie à la Chine
- Cobalt interdit de sortie de la République démocratique du Congo
LECTURES PARTICULIÈRES
- Électrochoc prescrit pour le cacao ghanéen
- Températures au Mexique et activité économique
- Sécurité nationale de l’Irak et intelligence artificielle
Neutralité agissante d'Oman : garder la distance, rester dans le jeu et attirer l'investissement
“L'affirmation du Fonds monétaire international est correcte. Les guerres entre Israël et Gaza, Israël et le Liban, Israël et l'Iran n'ont pas beaucoup d'incidence sur l'économie omanaise. Oman adopte une position neutre et ne s'engage dans aucun conflit régional ou international.”
Azmat Gani, professeur d’économie à l’Université Sultan Qabous (Oman) - Source : L’envers du globe
Suisse d’Arabie : “Zolfaqar 1403" : nom de code des exercices des forces armées iraniennes menées depuis le 22 février dans le golfe d’Oman, inédits dans cette dimension. Mascate n’en craint rien, puisque ces manœuvres se déroulent en coordination avec ses autorités politiques et militaires. Une dizaine de jours auparavant, le chef d’état-major de l’armée omanaise, Abdullah bin Khamis Al Raisi, s’est rendu à Téhéran, puis le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Aragchi, a effectué le voyage dans la capitale omanaise, avec pour objet une réunion de la Conférence de l’océan Indien. Le chercheur britannique James Worrall (Université de Leeds), qui a recours à l’image d’Épinal de la “Suisse d’Arabie”, n’y voit aucune contradiction avec le statut de neutralité invariablement attribué au sultanat d’Oman, dès lors que sa “politique étrangère est conçue pour pouvoir intégrer ce type d’exercice militaire tout en protégeant d’autres relations fondamentales”. Assez admiratif de cette aptitude, le général indien Pradyot K. Mallick, ancien directeur au Collège national de défense (New Delhi), souligne dans un commentaire à L’envers du globe que l’appareil de défense omanais “suit les concepts, l’organisation et la formation occidentaux”.
Plan arabe : Jusqu’où peut tenir ce permanent entre-deux, de ce qui est soigneusement projeté vers l’extérieur et de ce qui relève du sentiment national ancré ? Dans la perspective du sommet extraordinaire en Égypte de la Ligue arabe, où sera discuté le 4 mars un plan pour Gaza, le directeur de la rédaction du quotidien omanais Al Roya a rédigé un éditorial exigeant des dirigeants arabes de “préserver la dignité de la personne arabe”. Le sultan Haïtham ben Tariq n’est pas cité, mais l’exhortation peut certainement tout autant lui être adressée. Évoquant ainsi un “contexte de défis sans précédent”, Hatim Al-Taie qualifie la volonté proclamée des États-Unis de prendre le contrôle de la bande de Gaza et d’en déplacer la population, de “plans effrénés et criminels contre les droits historiques du peuple palestinien”. Comme en Jordanie, des consommateurs à Oman adhèrent aux appels au boycott de telle ou telle entreprise occidentale en raison de liens présumés avec Israël, quitte à précipiter son départ. Cas emblématique du distributeur français Carrefour qui s’est retiré en janvier de l’ensemble de ses magasins à Oman : son partenaire régional Majid Al Futtaim bascule l’enseigne des supermarchés en HyperMax, “la nouvelle chaîne arabe d’épicerie”.
Neutralité pragmatique : Dans son document d’évaluation régionale publié en décembre, le Fonds monétaire international (FMI) a choisi de ne pas tenir compte outre-mesure de ces aspects. Le professeur d’économie Azmat Gani, de l’Université Sultan Qabous (Mascate), soutient dès lors que “l'affirmation du FMI est correcte. Les guerres entre Israël et Gaza, Israël et le Liban, Israël et l'Iran n'ont pas beaucoup d'incidence sur l'économie omanaise”. Dans la foulée, il tient à redire la ligne officieuse : “Oman adopte une position neutre et ne s'engage dans aucun conflit régional ou international.” Cette “neutralité pragmatique”, un ex-conseiller économique du ministère des Finances du Qatar, Justin Alexander, l’illustre par la décision du gouvernement omanais de maintenir l’autorisation de survol accordée aux avions commerciaux israéliens. Il rentre d’un voyage à Mascate, en tant qu’analyste pour le Golfe de la société de conseil GlobalSource Partners (New York), et assure ne voir “aucun signe” d’un changement d’approche.
Intermédiaire : Les Israéliens veulent, eux aussi, continuer d’y croire. D’après un expert d’Oman au Centre Moshe Dayan de Tel Aviv, le sultanat demeure “dans une position unique en tant que facilitateur”, y compris après le rapprochement entre l’Arabie Saoudite et l’Iran depuis avril 2023. Ainsi dans le raisonnement de Jonathan Ghariani, Riyad n’éclipserait pas Mascate en tant “qu’intermédiaire honnête” potentiel, dans l’hypothèse d’une médiation entre Téhéran et Washington. Les Omanais, explique-t-il, ont pour eux d’avoir su faciliter les pourparlers préliminaires irano-américains en 2013, qui ont conduit à l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien de 2015 dénoncé par la suite par la première administration Trump, et puis de s’être tenu à l’écart de la coalition dirigée par les Saoudiens contre l’insurrection houthiste au Yémen. Le pont omanais de dialogue apparaît certes moins large que d’autres, mais il a pour lui d’avoir fait la preuve de sa solidité.
1833 : La deuxième administration Trump n’a, pour l’heure, donné aucune indication d’une intention d’en passer par Mascate pour ses contentieux moyen-orientaux. Cependant, elle pourrait y songer. À toutes fins utiles, dans une note mise à jour en avril 2024, le service de recherche du Parlement américain (CRS) a précisé que “la coopération omanaise serait sans doute essentielle si les États-Unis (…) devaient mener des opérations de sécurité maritime impliquant le détroit d’Ormuz”, dans la partie la plus orientale du Golfe persique et par où passent plus de 20 % de la consommation mondiale de pétrole. Du point de vue de la Chambre de commerce américaine à Mascate (OABC), il s’agit avant tout de préserver “une relation riche et historique” avec le sultanat, qui remonte au traité bilatéral d’amitié et de commerce de 1833. Sa directrice générale depuis six ans, Rebecca Olson, affirme à L’envers du globe que ce lien s’avère même “plus fort que jamais”, s’appuyant sur l’accord de libre-échange conclu en 2009 et le protocole de financement d’achats de biens américains par des entreprises omanaises, mis en place en 2023. Aussi, insiste la directrice générale de l’OABC, “il est essentiel que les États-Unis continuent de veiller à ce que les décisions politiques reflètent la valeur stratégique de long terme d’Oman, en tant que partenaire stable et de confiance”.
Priorités saoudiennes : De l’avis d’Ignacio Gutierrez de Teran Gomez-Benita, le sultanat entend surtout consolider “ses liens économiques et financiers” avec l’Arabie Saoudite. Ce professeur d’études arabes à l’Université autonome de Madrid (Espagne) pense que Riyad s’est trouvé dans une “position privilégiée” pour “exercer une pression” sur Mascate afin d’imposer ses priorités, le développement des investissements saoudiens sur le territoire omanais y contribuant. Au dernier décompte, pratiquement 1 500 entreprises saoudiennes y travaillent en partenariat local. Lors d’un forum d'affaires omano-saoudien, les 19 et 20 février, plusieurs nouveaux accords ont été annoncés, dont l’implantation d’un centre de cloud informatique et la construction d’une usine de bijoux en or. Autre protagoniste qui intéresse de près Mascate, Ankara escompte, pour sa part, une collaboration nouvelle dans l’industrie de défense. Selon Ismail Numan Telci, spécialiste du Golfe à l’Université de Sakarya (Turquie) et à l’Université Sultan Qabous (Oman), “de forts liens historiques et des perceptions bilatérales positives” font d’une collaboration dans l’armement “une option plausible”.
Inde à plein régime : De toute manière, les Omanais écartent toute exclusive, ce que les deux plus grandes économies émergentes d’Asie ont parfaitement saisi. Lors de la réunion à Mascate de la Conférence sur l’océan Indien, l’envoyé spécial de la Chine, Zhai Jun, n’a pas manqué de remémorer à ses hôtes le périple légendaire du navigateur Abou Obeïda, parti il y a plus de 1 200 ans du port de Sohar (cf. carte ci-dessus) pour rejoindre celui de Canton, et qui aurait inspiré l’histoire de Sinbad le Marin. L’Inde estime, pour sa part, pouvoir jouer sur des ressorts plus contemporains et une proximité géographique déterminante, en tant que “voisin maritime le plus proche”. Avant de quitter ce mois-ci ses fonctions en évoquant des relations tournant “à plein régime”, l’ambassadeur indien, Amit Narang, remarque qu’un vol Bombay-Mascate prend moins de temps qu’un Bombay-New Delhi. Le sultan Qabous ibn Saïd, à la tête du pays de 1970 à 2020, fut l’élève dans le Maharashtra indien, d’un futur président de la République, Shankar Dayal Sharma. Le général indien Pradyot K. Mallick, précédemment cité, entame d’ailleurs son propos par cet élément de biographie à la source du fait, à ses yeux, que ce souverain ait été “l’architecte des liens spéciaux” entre les deux nations. Cette confiance semble telle que les autorités indiennes négocient avec Oman pour y stocker, pour la première fois à l’étranger, une petite partie de leurs réserves stratégiques de pétrole, en vue de se protéger d’une éventuelle perturbation d’approvisionnement.
Difficulté américaine : Le plan à vingt ans initié par Haïtham ben Tariq, peu après son accession au trône en 2020, a lancé la restructuration d’une économie affectée par l’effondrement des cours pétroliers entre 2015 et 2017. Dernièrement, une campagne de privatisation a été déployée dans l’objectif central d’attirer les investisseurs étrangers. À la mi-mars, ce sera au tour d’Asyad Shipping, dans le fret maritime de gaz naturel liquéfié (GNL) et de brut. Les débouchés s’élargissent : en novembre dernier, la Turquie a annoncé que le pays s’approvisionnerait en GNL en provenance d’Oman à partir de 2025. Le mois dernier, le FMI a surtout salué un rythme de progression de 3,8% dans les secteurs hors hydrocarbures (construction, industrie manufacturière et services), grâce à une dynamique de l’investissement privé qui offre une perspective de croissance économique “équilibrée” au-dessus de 3 %. Lluis Dalmau Taules, économiste pour le Moyen-Orient d’Allianz Trade, met également en exergue cette diversification jusqu’ici plutôt réussie dans la transformation de ses ressources “en des produits manufacturés à forte intensité énergétique, comme le fer, l’aluminium ou les engrais”. Cette transition fait que la part du hors-pétrole dans les exportations a augmenté de dix points, représentant en 2023 un tiers des recettes nationales. Mais pour cet analyste économique de l’assureur-crédit allemand, se présente une difficulté formée des nouveaux droits de douane de l’administration Trump sur l’acier et l’aluminium, risquant de “nuire” à certains industriels omanais.
Fonds d’avenir : Alors, Lluis Dalmau Taules préconise une intensification des efforts dans d’autres secteurs manufacturiers et les services, en particulier un tourisme à fort potentiel, afin d’engranger davantage de réserves de change, et les canaliser vers l’éducation et les infrastructures… En octobre dernier, le ministre du Patrimoine et du Tourisme, Salem bin Mohammed al Mahrouqi, ne cachait pas une certaine préoccupation que “les situations géopolitiques qui prévalent dans la région” ne compromettent la saison touristique hivernale. À l’issue de son séjour à Mascate, Justin Alexander (GlobalSource Partners) se montre somme toute confiant quant à l’efficacité d’initiatives comme le Fonds d’avenir Oman qui irrigue PME et startups, “comblant des lacunes de longue date dans le financement bancaire”. L’ex-conseiller économique du ministère qatari des Finances relève, en outre, l’accent mis sur l’exploitation minière et l’hydrogène “vert” : huit concessions ont été octroyées à des projets potentiels, en attente d’un bouclage financier dans l’année, malgré “l’incertitude considérable” qui subsiste quant au calendrier de la demande mondiale en hydrogène. À la condition première que le modèle de neutralité “positive” du sultanat continue de convaincre.
Une recommandation d’abonnement cette semaine
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Antagonisme sur les loups entre Slovaquie et République tchèque
Loups : La chasse aux loups est désormais autorisée par l’État slovaque dans les Beskides, monts partagés avec la République tchèque, déclarés “paysage protégé” en 1973 du temps de la Tchécoslovaquie. Interrogé par Euractiv Tchéquie, un porte-parole du ministère de l’Environnement à Prague exhorte Bratislava à “harmoniser” la protection des loups le long de la frontière, comme c’est le cas avec la Pologne et la Hongrie.
Ingérence : Les mises en cause s’accumulent. Le chef du gouvernement slovaque, Robert Fico, a accusé Prague “d’ingérence dans les affaires intérieures” de son pays. Propos du Premier ministre tchèque, Petr Fiala : M. Fico mène “une politique étrangère qui ne correspond pas à nos intérêts sécuritaires, stratégiques et économiques”. Les chefs de la diplomatie des deux pays s’engagent, néanmoins, à restaurer les liens.
Train du charbon de la Mongolie à la Chine
Frein : Quelque 60 % des importations de charbon à coke de la Chine proviennent de Mongolie, à destination de ses aciéries essentiellement. En deux ans, les volumes sont passés de 31 millions à 83 millions de tonnes. Mais l’essor est relativement freiné par l’incompatibilité des voies ferroviaires, l’écartement restant au standard russe en Mongolie, un héritage de l’ère où ce pays enclavé formait un satellite de l’Union soviétique.
Compatible : Le gouvernement mongol a fini par obtenir l’accord de Pékin pour lancer la construction d'une ligne de chemin de fer qui soit compatible de part et d’autre du poste-frontière de Gashuun Sukhait, dans le sud-est du pays. Le chantier doit commencer en avril, pour s’achever d’ici à 2028. De la sorte, Oulan-Bator escompte écouler vers la deuxième économie mondiale jusqu’au double des volumes actuels.
Cobalt interdit de sortie de la République démocratique du Congo
Prix : L’Arecoms, l’organe congolais de régulation des minerais, invoque une “offre excédentaire” pour suspendre officiellement les exportations de cobalt, “sans exception” durant quatre mois. Selon Fastmarkets, référence pour les prix des matières premières, la qualité standard entreposée à Rotterdam (Pays-Bas) n’a jamais été aussi peu chère depuis un siècle. L’Indonésie pourrait bénéficier d’un mouvement de report.
Rwanda : Les trois quarts des extractions mondiales de ce métal stratégique sont effectuées en RDC. Ses autorités pointent, en outre, l’activité minière illégale en la reliant au Rwanda, soutien des rebelles congolais du M23. Le Trésor américain vient d’imposer des sanctions à James Kabarebe, ministre d’État rwandais, l’accusant d’être “au cœur” de l’extraction de minerais critiques en RDC. “Injustifié et infondé”, riposte Kigali.
Électrochoc requis pour le cacao ghanéen
Cocobod : Jusqu’où ira son déclin ? La production de cacao du Ghana, essentielle pour ses recettes en devises, a atteint un plus bas depuis 2016. La Banque mondiale appelle cette filière à se ressaisir d’urgence, à commencer par son Cocobod, l’organe public de gestion. Dans un rapport, l’institution internationale propose au Ghana une démarche de redressement (mécanisme de prix, discipline budgétaire, engrais…).
Nigeria : Dans la concurrence ouest-africaine, le Nigeria entend ravir au Ghana le rang de numéro 2 mondial du cacao d’ici à 2028, derrière la Côte d’Ivoire. Le groupe agro-industriel nigérian Johnvents s’associe au British International Investment, organisation publique britannique, afin de multiplier par 2,5 ses capacités de production. Johnvents insiste sur la transformation, qui permettrait de monter enfin dans la chaîne de valeur.
Températures au Mexique et activité économique
Allié clé : Bruxelles salue “l’ambition climatique” du Mexique. Lors d’un récent déplacement à Mexico, Diana Acconcia, directrice des affaires internationales de l’action pour le climat de la Commission européenne, a déclaré que l’Union européenne considère cet État d’Amérique du Nord comme “un allié clé sur la scène internationale” pour ce qui concerne le dossier du changement climatique.
U inversé : La banque centrale mexicaine le prend au sérieux. Dans un document de recherche, deux de ses économistes établissent une relation “en forme de U inversé” entre croissance économique et température au Mexique, à l’échelle du trimestre. Jesus Arellano et Miriam Juarez expliquent comment au-dessus d’une moyenne de 20°C, l’évolution du produit intérieur brut est “affectée” dans l’agriculture et l’industrie.
Sécurité nationale de l’Irak et intelligence artificielle
Progrès mondiaux : Le Centre de transformation numérique et d’automatisation a été inauguré à Bagdad, la semaine dernière, au siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. D’après le service de presse du Premier ministre irakien, Mohammed Shia Al-Sudani, “le gouvernement vise à s’aligner sur les progrès mondiaux en matière d’intelligence artificielle” (IA).
Mathématiques : Il est également annoncé le projet de créer une autorité indépendante (ou un ministère) du Numérique et de la cybersécurité d’ici à trois ans. Au travers d’une étude sur l’IA et la sécurité nationale de l’Irak, Zeina Malik Araibi, chercheuse au Centre Al Bayan (Bagdad), avait recommandé une stratégie de renforcement des infrastructures et d’investissement public dans la science, l’ingénierie et les mathématiques.
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Que vous inspire cette neutralité (très) active d’Oman ? Est-ce qu’un autre sujet de la lettre retient votre attention cette semaine ? Vos réactions sont les bienvenues : lenversduglobe@bfmbusiness.fr
Prochaine édition le jeudi 6 mars.
Benaouda Abdeddaïm